Pente

Voici un rappel des définitions utiles pour caractériser l'inclinaison d'une route.


L'intérêt de cette remarque est qu'il est plus facile de calculer la déclivité que la pente. De plus, on sous-estime toujours la vraie valeur de la pente en utilisant la déclivité.
Notons que si l'inclinaison de la route n'est pas constante (ce qui est souvent le cas), la formule de la pente donnée ci-dessus définit en fait la pente moyenne, ou, ce qui revient au même(1), la moyenne de la pente.
Ci-dessous, un tableau donnant la pente et la déclivité en fonction de l'inclinaison:

AnglePenteDéclivité
1,7 %1,7 %
3,5 %3,5 %
5,2 %5,2 %
7,0 %7,0 %
8,7 %8,7 %
10,5 %10,5 %
12,3 %12,2 %
14,1 %13,9 %
15,8 %15,6 %
10°17,6 %17,4 %


(1) Grâce au théorème fondamental du calcul différentiel et intégral.

Braquets

On recommande souvent d'utiliser un vélo de course pour effectuer des ascensions difficiles (grands cols, grandes montées). La raison essentielle est bien sûr de limiter le poids, l'ennemi numéro un en montagne. En outre, la position sur un vélo de course peut aussi apporter un plus.
Mais il faut également songer à un autre aspect important: les braquets. Les vélos de course ne disposent que rarement de trois plateaux, et les développements disponibles sont peu adaptés à la grimpette. On voit trop souvent des cyclos "aplatis" sur leur machine tentant vainement de tourner les jambes; les développements trop importants sont à déconseiller en montagne. Pédaler en souplesse est la meilleure manière de se préserver et d'atteindre son objectif. Dès lors, il vaut mieux un VTT avec des développements raisonnables (pour ma part, je dépasse rarement le 42-26; en général, le 32-26, voire le 32-30 conviennent bien pour les pentes décrites ici) qu'un vélo de course mal équipé. Il est évident que l'idéal serait d'adapter ses braquets au profil que l'on compte parcourir. En pratique, ce n'est pas donné à tout le monde...



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